Le papetier public algérien cherche son salut dans la privatisation

Mardi 31 Juillet 2007

Victime de la lourdeur administrative et politique, le GIPEC, groupe papetier public algérien né en 1998 de la fusion des deux leaders nationaux du papier, n'a pas réussi depuis sa restructuration et cherche maintenant à traverser les lourdeurs publiques pour un sauvetage qui passerait par une privatisation. A la tête d'une dizaine de filiales, le GIPEC cherche au moins à sauver les plus rentables d'entre-elles. Mais l'inertie politique est forte sur ce dossier. Des investisseurs saoudiens intéressés par la reprise de 4 filiales attendent une réponse depuis octobre 2005... Le GIPEC emploie 2.250 salariés pour un chiffre d'affaires 2006 de 3 milliards de dinars (-9% annuels). Il a une capacité de 30.000 tonnes annuelles de papier, 45.000 tonnes pour la trnasformation, 40.000 tonnes pour les produits chlorés. / fr.allafrica.com