Le liège veut venir à bout de son goût

Mardi 08 Mars 2005

Amorim France, à l'instar de la plupart des producteurs de bouchons en liège, investit depuis de nombreuses années pour sécuriser ses approvisionnements et "surtout lutter contre le goût de bouchon", comme indique Laurent Vanderpotte, directeur de la filiale française, cité par Sud Ouest. Malgré la concurrence du synthétique, le liège reste la "norme", mais les professionnels font attention, comme l'indique le responsable d'un grand cru classé de Saint-Julien (Gironde) : "On demande à des laboratoires indépendants de superviser nos approvisionnements". Toutefois, la crise viticole ne permet pas à tous les clients de se doter de ce qui se fait de mieux en termes de bouchons : "On constate une certaine baisse dans les qualités choisies par nos clients, notamment négociants, ainsi qu'un allongement des délais de paiement", reprend Laurent Vanderpotte. / Sud Ouest