Quelques couacs dans la campagne Tetra Pak

Mercredi 07 Mai 2008

Menant depuis quelques semaines une habile campagne de communication pour imposer l'idée que les briques alimentaires aseptiques dont il est leader mondial sont écologiquement supérieures aux autres emballages de boissons, Tetra Pak a déjà suscité la polémique avec les autres filières d'emballage qu'il dénigre. Après une campagne de presse réussie s'appuyant une étude commandée à Bio Intelligence Services sur l'analyse de cycle de vie des emballages, le groupe suédois annonce le lancement aujourd'hui d'une campagne d'affichage, et le 15 mai d'une campagne Internet. Pour autant, les premiers couacs de son plan de communication ont surgi : une erreur de frappe d'abord, et une référence indue ensuite. Concernant l'erreur de frappe dans son étude, Tetra Pak France précise qu'elle portait "sur l'unité de valeur utilisée dans les titres des différents graphiques pages 7, 8, 11, 12 qui sont à lire pour 1.000 litres (au lieu d'1 litre), et pages 15 et 16, à lire en considérant 1.000 litres emballés en format 250 ml pour le jus (au lieu de "pour 250 ml de jus")". Plus gênante est une référence utilisée dans le document Tetra Pak en tant que caution : Olivier Labasse, délégué général du Conseil national de l'emballage y était cité comme membre du comité de la revue critique de l'analyse du cycle de vie. "Aucune autorisation de ma part sur l’utilisation de mon nom et celui du CNE n’a été donnée à Tetra Pak et Bio Intelligence Services. Le CNE et son délégué général sont guidés par la plus grande rigueur déontologique qui implique aucune position partisane" indique l'intéressé qui se réserve en outre la possibilité d'un droit de réponse sur "les affirmations partisanes et partielles de Tetra Pak". / emballagedigest.fr, Packaging-France