Inscription

Se connecter

Mot de passe oublié ?

Les informations du secteur de l'emballage par région Alsace Aquitaine Auvergne Bourgogne Bretagne Centre Champagne-Ardenne Corse Franche-Comté Île-de-France Languedoc-Roussillon Limousin Lorraine Midi-Pyrénées Nord-Pas-de-Calais Basse-Normandie Haute-Normandie Pays de la Loire Picardie Poitou-Charentes Provence-Alpes-Côte d'Azur Rhône-Alpes

Les informations
par région

Le "Néosac" en question

Vendredi 13 Mai 2005

Le "Néosac", sac de caisse en plastique "bio" mis au point par le bassin de Sainte-Sigolène (Haute-Loire) grâce aux recherches de Jacques Lemaire, directeur du centre national d'évaluation et de photoprotection, est-il vraiment une solution respectueuse de l'environnement ? La question est posée puisque si le Néosac est bien biofragmentable (il se décompose en plusieurs petits morceaux), il n'est pas évident qu'il soit biodégradable (transformable en biomasse) (1). Pour certains scientifiques, cette double nature fait que Néosac ne règle le problème que d'une pollution : la pollution visuelle. Par contre, le sac en se fondant dans l'environnement (par sa fragmentabilité) polluerait les sols. "Il faut être très prudent sur la capacité à démontrer la biodégradabilité de ce produit d'un point de vue scientifique. Nous faisons nous-mêmes des études sur du PE additivé et il est aujourd'hui très difficile de prouver la biodégradabilité totale" explique la professeur Françoise Silvestre, présidente de l'association Cobio citée par L'Usine Nouvelle. En effet, le PE est bioassimilable au bout d'un siècle seulement. "Nous ne pouvions pas suivre la norme en vigueur pour prouver la biodégradabilité de Néosac, car elle est basée sur l'hydrodégradation et non pas sur l'oxydodégradation" reconnaît un Jacques Lemaire convaincu qu'il faut changer la façon actuelle de mesurer la biodégradabilité. Et comme on n'est jamais mieux servi que par soi-même, le professeur participe aux travaux d'élaboration d'une nouvelle norme...

[1] Composé à base de polyéthylène (PE) pour ne pas contraindre les industriels -qui travaillent déjà avec ce matériau- à de trop lourds investissements de rupture, le Néosac pourrait donc bien être aussi polluant que n'importe quel autre sac en PE, et ce malgré un plan de communication de 294.000 euros (sur 420.000 euros de dotation globale pour le projet) tendant à faire croire le contraire.
/ L'Usine Nouvelle

Sélection Blogs

PROCHAINE REVOLUTION : Pour éliminer les emballages, on mange tout

L’emballage a déjà beaucoup de fonction, celle d’être comestible devient-elle une réalité ? Verrons-nous demain des restaurants proposant des recettes gastronomiques à partir d’emballages, avec une confirmation des qualités organoleptiques, gustatives et nutritionnelles ? Non, je n’y crois pas, car l’emballage n’est … Lire la suite

Packaging France