Bontemps part en croisade contre les quotas CO2

Mardi 07 Octobre 2008

Elu avant l'été à la tête de la Confédération française de l'industrie des papiers, cartons et celluloses (Copacel), Gérard Bontemps part à l'assaut des quotas de CO2 qu'il souhaiterait pouvoir épargner aux entreprises papetières. "Si le dispositif prévu pour la période 2013-2020 est maintenu en l'état, cela entraînera la disparition de nombre d'entre-nous" affirme-t-il. Pour pouvoir mettre ainsi la pression sur le politique, la filière papetière a calculé que le système d'échange des quotas, actuellement discuté à Bruxelles pour 2013-2020, coûterait 467 millions d'euros aux papetiers français ⁽¹⁾ soit 7,8% de leur chiffre d'affaires prévisionnel, pour une marge brute qui oscille aux alentours de 5%... Gérard Bontemps propose donc que la filière papetière bénéficie d'une allocation gratuite de ressources CO2. Par ailleurs, la Copacel s'insurge que l'administration française ait décidé, dans le cadre du "Grenelle" de l'environnement, de réduire de 50% d'ici 2012 sa consommation de papier.

[1] Ce montant est calculé sur la base de 148 millions d'euros pour acheter les quotas, 126 millions de surcoûts d'électricité pour respecter les quotas, et 193 millions pour diversifier les sources d'approvisionnement en matières premières (toujours en vue de produire moins de CO2).
/ La Tribune