Emballer les fruits et légumes : des besoins spécifiques
Samedi 31 Janvier 2004
L'emballage des fruits et des légumes frais doit répondre à des exigences particulières, propres à ce type de produits. Proximité avec les producteurs, rapidité, design et praticité sont les priorités des clients producteurs de primeurs. Mais les tendances se font et se défont, et les évolutions du côté des distributeurs peuvent aussi guider les choix. - Qualité et respect de l'intégrité des produits.- Spécialiste de l'emballage léger en bois basé à Beaufort-en-Vallée (Maine-et-Loire), SEVA développe un petit plateau pour 1kg de champignons 1er choix : "Si le consommateur est deçu par le contenu de la barquette (...) il préférera choisir ses fruits ou légumes dans la masse" explique le PDG, cité par L'Arboriculture Fruitière. - Plateaux sophistiqués (conciliant impératifs logistiques et intégrité des primeurs).- Mondi Packaging présentait en janvier au Sival d'Angers une série de produits novateurs. Elle n'a cessé de faire évoluer la forme de ses plateaux en carton pour répondre à des besoins d'ouverture, de stockage et de gerbage. De même, les impressions visuelles des cartons se sont enrichies de couleurs et d'un pré-presse plus évolué. - Proximité avec le client.- "Jadis notre planning était à 8 jours. Maintenant le plateau est monté pour livraison à J+1. Les producteurs reçoivent même des commandes le matin pour fourniture dans la journée" précise Yann Courtemanche, responsable du marché fruits et légumes chez Mondi Packaging, cité par L'Arboriculture Fruitière. - Intégrer les contraintes distributeur.- Mondi Packaging a développé des mini-box de 48 ou 60 sachets de 2kg (80 sachets pour le format normal) : "Ces mini-box conviennent pour des petites structures où un écoulement rapide lors d'une promotion, en particulier dans les magasins hard-discount où l'absence de décoration des rayons est compensée par l'emballage qui sert d'appel pour les mises en avant" explique Yann Courtemanche, cité par L'Arboriculture Fruitière. - Dépasser le simple emballage.- Les spécificités des primeurs font qu'il est nécessaire d'intégrer, dès la chaîne d'emballage, des procédés de contrôle qualité automatiques, à l'image du SIQ-FT du britannique Sinclair, qui mesure fermeté et structure des fruits. / L'Arboriculture FruitièreSélection Blogs
PROCHAINE REVOLUTION : Pour éliminer les emballages, on mange tout
Mercredi 31 Octobre
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