Ces emballages qui rompent leurs codes traditionnels

Mardi 01 Juin 2004

De plus en plus, les emballages alimentaires n'hésitent pas à surprendre dans l'innovation, en usant de codes qui ne leur sont pas propres, en "repiquant" des habitudes d'autres secteurs. Si de tels transferts sont risqués selon certains, ils peuvent être source de meilleures ventes s'ils savent dépasser la simple fonction gadget et offrir un plus en praticité, et en recyclabilité. - Le PET, grâce à l'amélioration continue de ses propriétés barrière, est désormais utilisé pour conditionner du lait frais (ligne Sidel installée à la laiterie Marguerite), du sirop (Routin, Monin...), voire même des bières ou des pizzas surgelées micro-ondables. - Tetra Pak joue la rupture des habitudes avec Tetra Rex, brique pour épicerie sèche, Tetra Recart, pour aliments solides à appertiser, et Tetra Prisma Aseptic, brique à huit faces qui emballe une huile d'olive. - Issu du monde de la cosmétique, les bouteilles aluminium ont envahi le marché des bières, visant prioritairement les niches haut-de-gamme. - Les fabricants de carton ondulé améliorent leurs produits en réduisant l'épaisseur des cannelures tout en gardant la même solidité, ainsi que les qualités d'impression. Ceci leur a permis de concurrencer le plastique et le carton plat, y compris sur des segments "luxe" (champagne Veuve Cliquot, chocolat Kâma-Cao). / RIA