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Le CNE définit le suremballage

Vendredi 09 Octobre 2009

Le conseil national de l'emballage (CNE) vient de publier une note sur sa position sur le suremballage. Rappelant que les directives européennes sur les emballages et déchets d'emballage (94/62/CE et 2004/12/CE) ne définissent aucunement le suremballage (en tant qu'emballage inutilement dispendieux), se contentant de définir emballage primaire (de vente), secondaire (de regroupement) et tertiaire (de transport), le CNE définit sommairement ce dernier comme "une forme d'emballage supérieure aux besoins". Il suggère d'arrêter d'employer ce terme fourre-tout, pour tenter d'apprécier le phénomène le plus objectivement possible. "Pour apprécier s'il y a suremballage, il convient d'examiner les éléments du système d'emballage au regard des fonctions qu'ils assurent ou qu'ils contribuent à assurer pour le produit et/ou pour les utilisateurs" estime le CNE. "Les fonctionnalités doivent justifier la présence des éléments d’emballages ; dans l’affirmative, il n’y a pas de suremballage, pour autant qu’on veille à la réduction à la source. En revanche, l’absence de fonction(s) propre(s) ou de contribution d’un élément d’emballage à une fonction justifie de le supprimer". Pour rendre moins subjectif l'appréciation de l'utilité ou non d'un emballage, le CNE a établi quelques critères de base à prendre en compte : - la protection du produit contenu et sa conservation, - le regroupement pour le transport et le stockage, - l’identification du produit et la protection du consommateur, - l’information (mentions légales, poids, contenance, dénomination, nom du metteur en marché, code lot, composition, mode d’emploi, code à barres…) - la praticité d’utilisation du produit (ouverture, dosage, refermeture…). Il recommande en outre de bien considérer ces critères à l'aune d'une analyse tout au long du cycle de vie du produit emballé, "de son conditionnement en usine à sa fin de vie, en passant par sa distribution et son utilisation par le consommateur, de l’achat au transport et à l’emploi du produit". Il suggère par ailleurs aux utilisateurs qui jugeraient un produit suremballé de prendre contact avec celui qui le met sur le marché, via son service concommateurs. Il reste également disponible pour aider à l'analyse, via son adresse mail. / graphiline.com

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