Redessiner le produit quand redessiner l'emballage ne suffit pas

Mercredi 07 Décembre 2005

Le géant de l'agroalimentaire et des produits d'hygiène, l'Américain Procter & Gamble, utilise les mêmes supercalculateurs que ceux employés par la NASA pour optimiser le design de ses packagings. Ses bouteilles de shampooing en plastique par exemple, ont été redessinées ainsi pour être attractives (marketing), souples (pour être pressées) mais pas trop (pour ne pas déverser tout le contenu d'un coup) et coûter le moins cher possible (calcul de l'écoconception). Parfois, au-delà des capacités supportées par l'emballage, ce sont les produits eux-mêmes qui sont soumis aux modélisations des supercalculateurs. Comme les chips "Pringles", dont l'aérodynamisme a été revu pour pallier aux petits chocs de la chaîne logistique, insufisamment compensés par l'emballage (un tube en carton le plus souvent). Ou les couches pour bébés, qui "doivent être très absorbantes, faciles à fabriquer et avoir un prix de revient attractif" comme l'explique un fournisseur de logiciels de calcul de Procter & Gamble, cité par Les Echos. / Les Echos