Quel emballage pour le e-commerce ?

Mardi 18 Octobre 2005

Les e-commerçants qui ne vendent que sur Internet ont développé des stratégies variées pour leur packagings. Si plus qu'ailleurs, l'emballage doit bien protéger le produit des chocs et de l'environnement extérieur, il est moins vital pour les e-commerçants de se préoccuper du design, qui n'a aucune fonction d'accroche-regard comme en linéaires. Au contraire, certains privilégient la sobriété, pour des questions de sécurité. Le journal du Net a mené une enquête auprès des principaux cybercommerçants grand public français (fleuristes, produits culturels et produits informatiques). D'emblée, les cybercommerçants semblent se contenter de produits standard. Hormis le fleuriste Bebloom, qui a fait dessiner ses propres emballages (avec bulle d'eau intégrée pour conserver les fleurs), les cybercommerçants ne demandent pas d'exclusivité, même si leurs demandes ont été à l'initiative de plusieurs innovations de la part des cartonniers. Les cybercommerçants se sont emparés des questions de design packaging en fonction des produits qu'ils livrent : les fleuristes oui, les vendeurs de produits hi-tech non. Entre les deux, les libraires sont partagés (Amazon préfère des envois discrets, Amazon appose son logo dans certains pays et pas d'autres). Le but de tant de discrétion est motivé par les vol de colis. Aujourd'hui, la part de l'emballage dans le chiffre d'affaires des cybercommerçants avoisine les 1%. Les emballages qu'ils ont choisi coûtent entre 0,2 et 1,50 euro. Les cybercommerçants se fournissent principalement chez les "majors" (Kappa, Smurfit, et DS Smith Kaysersberg) mais avec une croissance annuelle de 40%, le marché de l'emballage e-commerce devrait rapidement attirer les grossistes (Raja...) tout comme les acteurs de plus petite dimension. A ceux-là de ne pas oublier alors la priorité des priorités en matière d'emballage à poster : la légèreté. / journaldunet.com