Plaisirs et soucis du bag-in-box

Mercredi 02 Juin 2004

En plein boom, le marché du bag-in-box (BIB) n'a pas encore détrôné celui du cubitainer (qui lui ne conserve pas le vin à l'abri de l'air) mais cela risque bien d'arriver un jour. Depuis plus de vingt ans (le terme bag-in-box a été déposé par Smurfit en 1977), des pays comme l'Australie ou la Norvège ont généralisé l'usage du BIB. Ce conditionnement permet de conserver les vins rouges de 3 à 6 mois et les blancs de 1 à 2 mois. Le débat est toujours ouvert sur la qualité de conservation des vins en BIB, une enquête internationale menée sous l'égide de l'Inra de Montpellier est en cours et les conclusions en sont attendues pour la fin 2004. L'opération de remplissage du BIB est délicate (il ne doit être ni trop vide, ni trop plein), et nécessite obligatoirement une machine spécifique (au contraire du cubitainer). Toutes les régions viticoles se mettent au BIB, Alsace exceptée, pour cause d'obligation légale de conditionner en bouteilles (que la Centre interprofessionnel des vins d'Alsace tente de résoudre). Tous les canaux de distribution également. Si on ne compte pas encore de grands vins de garde en BIB (qui convient plus aux vins jeunes, frais, fruités et peu taniques), de nombreux Bordeaux sont désormais disponibles en outre, et on annonce bientôt un Margaux et un Saint-Estèphe en BIB. / Le Particulier Pratique