Les embouteilleurs succombent au PET aseptique

Mercredi 23 Avril 2008

Le conditionnement des boissons sans alcool, jus de fruits en tête, se fait de plus en plus en PET aseptique. Chez le Drômois Délifruits (103 millions d'euros de CA, 250 salariés, groupe Refresco), le PET aseptique a été implanté dès 2002 et représente aujourd'hui 100% de l'équipement, avec 250 millions de bouteilles annuelles. "Je crois beaucoup à la stérilisation sèche des préformes avec soufflage et remplissage combinés. Nous avons besoin de simplification car les lignes PET sont complexes et coûteuses en termes d'investissement et de maintenance" affirme Frédéric Thoraval, directeur technique de Refresco France. De son côté la Laiterie de St-Denis-de-l'Hôtel (LSDH, 155 millions d'euros de CA, 350 salariés) s'est équipée il y a 2 ans de lignes PET à conditionnement aseptique, qui embouteillent aujourd'hui environ 20% de la production annuelle de 200 millions de bouteilles. LSDH investit en ce moment dans une 3ème ligne pour atteindre les 50%. D'une façon générale, les embouteilleurs apprécient la technologie qui permet d'allier produits naturels et sécurité sanitaire (remplissage aseptique) et design packaging innovant (grâce à la maniabilité du PET). / RIA