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Les bouchonniers de Champagne ont choisi le camp du liège

Jeudi 08 Octobre 2009

Alors que l'industrie du bouchon-liège subit l'assaut de lobbies puissants au service de la capsule métallique ou des bouchons synthétiques en plastique, Agnès Malaussena, présidente du syndicat des bouchonniers en Champagne, défend le matériau traditionnel. "Si on compare les différents bouchages en termes de bilan carbone, le liège, qu'il soit en bouchons naturels ou en aggloméré, présente 8 grammes d'équivalent C02 à l'unité au lieu de 37 grammes pour l'aluminium et 16 grammes pour le plastique. De plus, le fait d'exploiter un chêne-liège renforce la séquestration de carbone pour la photosynthèse". Concernant le pseudo-argument selon lequel le liège ne suffirait pas à faire face aux besoins du marché, elle rappelle que la forêt de chênes-liège produit 300.000 tonnes annuelles "dont 50.000 ne sont pas exploitées ; les 250.000 autres tonnes peuvent boucher 14 milliards de bouteilles. Nous pouvons donc couvrir les 17 milliards de bouteilles produites par an". Agnès Malaussena tient également à défendre l'environnement socio-écologico-économique du liège : "Le liège représente près de 100.000 emplois. Si l'exploitation se perd, nous avons calculé que cela coûterait 2.000 millions d'euros. Car on ne peut pas oublier ce qui se trouve autour du liège. La faune et la flore qui gravitent dans les forêts, ainsi que toutes les affaires qui tournent autour de cette production". Quant au goût de bouchon, principal argument justifiant les alternatives au liège, "nous avons fait beaucoup de progrès sur le TCA. Il y a peu de problème de masse. Et de nombreux tests réalisés depuis des années ont assaini la filière. C'est également lié à la méthode d'embouteillage, qui a évolué". / L'Union de Reims

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