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Le marché du mascara en pleine effervescence

Mercredi 01 Octobre 2008

Le mascara est considéré par les consommatrices occidentales comme le maquillage le plus indispensable. Il permet en outre aux industriels de réaliser de confortables marges. Inventé au siècle dernier, le mascara rassemble au moins 500 brevets sur lui et le secteur est actuellement en pleine effervescence, symbolisée par les sorties récentes de mascaras vibrants ou motorisés chez Estée Lauder et Lancôme. Les fabricants sont fortement sollicités pour mettre au point l'innovation qui chassera l'innovation. Ainsi le groupe Geka-Toly, un des leaders mondiaux avec plus de 400 millions d'unités annuelles, vient de fabriquer pour Givenchy, qui en a eu l'idée, un mascara dont la brosse est en forme de boule, munie de picots en plastique souple répartis à 360°, un vrai défi technique ! Malgré qu'elle soit fortement attaquée par les brosses synthétiques en plastique (près de 35% des ventes de Geka-Toly), la brosse en fibre de nos mères ne devrait pas disparaître selon les professionnels. "Pour preuve celle que nous venons de sortir récemment et qui a la propriété d'être ondulée" détaille Thomas Sirot, de chez Geka-Toly. "Les brosses dites classiques ne vont pas disparaître -elles sont faciles à mettre en oeuvre et leur coût de lancement est inférieur- et conserveront probablement entre 30 et 50% du marché" ajoute Pierre Marand, directeur de la BU maquillage chez Rexam Personal Care. Ce que confirme Texen (qui vient de produire les porte-brosses Iconic de dior, et les mascaras de Guerlain et "Collagène" de L'Oréal), qui a produit plus de 100 millions d'unités en 2007 : "Certaines brosses en plastique moulé ont aussi connu des échecs" rappelle Georges Lachas. Si bien que le marché est actuellement hyper-dynamique, avec une production qui atteint des sommets. L'Allemand Oekametall (producteur du mascara vibreur de Lancôme), à l'origine spécialiste du tube de rouge à lèvres, a vu sa production de mascaras exploser ces 5 dernières années, notamment sur les brosses en plastique pour lesquelles la société a beaucoup investi. "Mais je suis sûr que la brosse traditionnelle n'a pas dit son dernier mot. Un produit sur lequel on peut encore innover et qui reste très souple en matière de développement et de mise au point, ce qui est loin d'être le cas avec les brosses injectées en plastique" explique son PDG. Si bien que l'innovation s'emballe sur les mascaras, malgré l'existence également, en marge d'une recherche sur des produits de plus en plus complexes, d'une tendance parallèle au low cost. / premiumbeautynews.com

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