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Le Canada pose le débat de l'efficacité environnementale des sacs "bio"

Mercredi 04 Mai 2005

Au Canada, les commerçants, les distributeurs et les fabricants de sacs n'échappent plus au débat sur les sacs de caisse. Certains ont fait le choix de sacs "bio" (dégradables, framentables, ou compostables) mais en la matière, toutes les solutions ne se valent pas et l'empreinte écologique de chaque produit est difficile à mesurer... Trois sociétés canadiennes proposent des sacs "bio" : NaturSac, Omniplast (sacs en polyéthylène auquel on a rajouté du TPDA pour en accélérer la décomposition, dont la durée passe de 50 à un an) et NovaEnvirocom (sacs fabriqués en Norvège avec de l'amidon de maïs comme base). Les sacs de NovaEnvirocom, baptisés "BioSystem" seraient les seuls à être réellement compostables (selon les normes américaines et européennes), selon un rapport de l'agence québecoise du recyclage, Recyc-Québec, qui cite une étude du Centre de recherche industrielle du Québec pour évoquer les inconnues planant sur la décomposition et la dispersion dans l'environnement des sacs en PE ou en PP (comme ceux de NaturSac et Omniplast). On évoque des risques de dispersion de métaux lourds. Mais ces sacs ont pour eux l'avantage du prix : seulement 10 à 15% plus chers que les sacs classiques (contre de 3 à 10 fois plus chers pour les sacs BioSystem). Autre problème des trois types de sacs "bio" : ils ne sont aucunement recyclables ! Leur incorporation dans les filières de recyclage du plastique pourrait altérer la qualité des objets en plastique recyclé. Recyc-Québec prépare un tableau récapitulatif des différents types de sacs et de leurs avantages comparés. Pendant ce temps, le député de Lac Saint-Jean a déposé un projet de loi qui interdirait les sacs non biologiques au Québec, sur le modèle français. "Je jette une pierre dans la mare et je dis : "Débattons-en", explique-t-il, évoquant la complexité du dossier. Le ministre canadien de l'Environnement, Thomas Muclair, a répondu favorablement à l'initiative du député, rappelant toutefois que les solutions dites "compostables" n'étaient pas encore mûres techniquement. Il a promis un plan sous un an, et pourrait décider de taxer les sacs classiques ou de stimuler l'usage des cabas (en tissu par exemple). / La Presse, radio-canada.ca

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