L'OMS en appelle à la généralisation des pastilles de contrôle des vaccins

Vendredi 04 Mai 2007

L'Organisation mondiale de la Santé et l'Unicef ont appelé hier à la généralisation des étiquettes thermosensibles sur les doses de vaccins (ou pastilles de contrôle des vaccins : PCV), afin de permettre la traçabilité des températures auxquelles sont soumis les lots de vaccins à usage humanitaire. Les deux organismes onusiens appellent les Etats producteurs "à mettre les pastilles de contrôle au nombre des conditions minimales que doivent remplir les accords d'achat de vaccins", et les bailleurs de fonds et ONG "à adopter une politique incluant explicitement les pastilles de contrôle comme norme minimale de tout don de vaccin". Les PCV sont des dispositifs simples qui permettent de mettre clairement en garde au cas où un vaccin serait susceptible d'avoir été endommagé par la chaleur. Il s'agit d'un indicateur circulaire, imprimé directement sur un flacon de vaccin ou apposé en haut du flacon ou de l'ampoule. La partie intérieure carrée de la pastille est faite d'un matériau thermosensible de couleur pâle mais qui devient plus foncée lorsqu'il est exposé à la chaleur, indiquant aux agents de santé que le vaccin n'est peut-être plus efficace. Le concept de PCV a été élaboré en 1979 par l'OMS. La société Temptime (anciennement Lifelines Inc.) fournit aujourd'hui des pastilles de contrôle à tous les fabricants de vaccins. En 1996, les premières pastilles ont été appliquées au vaccin contre la poliomyélite, n'augmentant le prix de chaque flacon que de quelques centimes. / who.int, un.org