Conditionnement médical : besoins spécifiques des armées

Mardi 19 Avril 2005

Le conditionnement pharmaceutique est un habitué des critères de sécurité stricts. Mais les besoins spécifiques des militaires peuvent imposer des adaptations aux produits grand public. Il s'agit de répondre soit à un besoin inexistant dans les applications grand public (antidotes contre les armes de destruction massive), soit d'adapter le packaging aux exigences de terrain des armées en opération (résistance mécanique aux chocs et aux variations de température le plus souvent). Parmi les fournisseurs civils de l'Armée française, on trouve : - Sippex (conception, fabrication de gaines, tubes et contenants souples), fabrique des poches souples pour perfusions. "Pour obtenir ce marché, nous avons d'abord eu le soutien des laboratoires Aguettant, qui avaient été sollicités par le Service de Santé des Armées pour réaliser des transferts de technologies" explique Valérie Soubeyrand, responsable commerciale Europe, citée par Doses. "Nous fournissons donc des poches souples vides de 100ml jusqu'à 3l, ainsi que des accessoires de bouchage". Les lots vendus à l'Armée utilisent une matière première différente de ceux utilisés pour le secteur civil pour répondre à un besoin de longévité accrue des lots. - Pago (fabrication d'étiquettes et d'étiquettes auto-adhésives) fournit des étiquettes-livrets, permettant l'unité du conditionnement et du médicament. "La notice demeure sur l'emballage primaire, il n'y a donc pas besoin d'utiliser de suremballage, ce qui limite le nombre de composants imprimés à gérer en approvisionnements et en achats". - Sedat (conception, fabrication de dispositifs médicaux complexes) a mis au point un autoinjecteur. Composé d'une cartouche plastique anti-chocs et d'un injecteur, le système permet le mélange d'un solvant et du principe actif lyophilisé juste avant utilisation (par simple vissage des deux éléments). / Doses