Quand les producteurs de vin osent se débarrasser de la bouteille

Vendredi 25 Juillet 2008

Les environnementalistes n'apprécient guère les bouteilles de vin, qu'elles soient en plastique, matière première issue du pétrole, ou en verre, 8 fois plus lourdes que les premières et génératrices à ce titre de plus d'émissions de gaz à effet de serre lors de leur transport. Même si cela va à l'encontre d'un certain snobisme des consommateurs de vin, plusieurs producteurs ont franchi le pas en s'affranchissant de la bouteille. Citons Boisset, importateur en Amérique du nord de vins français, qui lança naguère sa gamme French Rabbit en briques Tetra Pak, Arniston Bay, producteur sud-africain qui osa le conditionnement en poches malgré leur mauvaise image dans son pays (il trouva le succès sur le marché anglais), le cinéaste Francis Ford Coppola (reconverti en producteur de vin) qui conditionne son "Sofia Mini Blanc de Blancs" en canettes métalliques... Finalement, il n'y a que le segment du haut-de-gamme qui ne peut aujourd'hui décemment pas se passer de la traditionnelle bouteille en verre bouchée par un bouchon en liège. / Tiré de la presse anglo-saxonne par Packaging-France / The Economist