OrganicID prépare le futur de la RFID

Mercredi 28 Septembre 2005

Si les étiquettes RFID permettent déjà au premier distributeur mondial Wal-Mart d'économiser 1 milliard de dollars annuel, le coût unitaire des étiquettes, qui ne semble pas pouvoir descendre sous la barre des 30 cents, freine leur développement. Pour résoudre ce problème, certains prônent une rupture technologique et l'abandon du silicium pour la production des puces, à l'instar de la start-up du Colorado OrganicID, qui espère diviser le prix de revient d'une étiquette RFID par cent grâce aux nanotechnologies. Des puces en plastique, beaucoup plus simples et moins chères à produire, voilà l'idée d'OrganicID ! Deux problèmes devront être résolus. Le premier, qui l'est déjà partiellement, concerne la vitesse d'exécution des puces (Organic ID réussit à les cadencer à 13,56 MHz, ce qui suffit pour les applications logistiques). Le second concerne la mémoire à associer à la nanopuce, qui devra être de type MRAM et non RAM (pour conserver les données sans alimentation électrique), dont la mise au point est loin d'être achevée. Assurément l'étiquette RFID en nanopolymères n'est pas pour demain. / Les Echos