La grande distribution s'attaque au suremballage

Mardi 09 Février 2010

Vent debout contre l'amendement sénatorial au Grenelle de l'environnement qui lui imposerait des plates-formes de désemballage en sortie de caisse, la grande distribution estime qu'il vaut mieux s'attaquer au suremballage à la source. "Nous, notre priorité, c'est de réduire à la source, tous les suremballages que l'on peut réduire. On attend des résultats dès le début de l'année prochaine" explique ainsi Jérôme Bédier, président de la Fédération du commerce et de la distribution. "En général, les emballages servent quand même à quelque chose. Mais il y a des produits sur lequel on peut le faire : suremballages en carton sur certains produits laitiers, tubes de dentifrice eux-mêmes dans un carton... On a identifié quelques thèmes et produits, en lien avec les industriels, pour traquer les suremballages inutiles (il y en a des utiles qu'il faut conserver) en modifiant le marketing ou le process de production" déclare à Packaging-France Jérôme Bédier, président de la Fédération du commerce et de la distribution. "On a déjà beaucoup réduit les emballages sur les MDD, avec déjà beaucoup d'applications concrètes, présentées sur le site du conseil national de l'emballage. Ce qu'on essaie de faire maintenant, c'est d'aller encore plus loin, c'est à dire de viser des innovations de rupture. On jusqu'ici bien réduit les emballages en utilisant les techniques actuelles et maintenant on veut aller encore plus loin, en disant aux Français qu'ils vont trouver des produits un peu différents, emballés de manière peut-être différente que celle que vous connaissez". "Le vrac fait partie des pistes que nous développons mais il est à prendre avec des pincettes : s'il convient à certains produits, il pose des problèmes pour d'autres". / Packaging-France