La filière cosmétiques réfléchit à concilier "luxe" et "développement durable"

Mercredi 23 Juillet 2008

Vice-président chez Estée Lauder en charge du design packaging, John Delfausse est membre exécutif de la Sustainable Packaging Coalition (Union pour un emballage durable) et est conscient que le secteur des cosmétiques a besoin de revoir totalement ses concepts packaging pour répondre à la forte montée des préoccupations environnementales chez ses clients. Le principal enjeu est de réussir le pari du développement durable tout en maintenant un aspect luxueux aux biens vendus, aspect qui prenait le plus souvent jusqu'ici la forme de nombreux suremballages d'ornement. Première nécessité pour la filière : prendre en compte le cycle de vie complet du produit. A ce titre, il faut que les marques de cosmétiques intègrent les comportements de leurs fournisseurs dans l'évaluation environnementale de leurs produits. Les bioplastiques ne sont pas toujours la panacée pour le secteur, du fait de leur instabilité, et il vaut peut-être mieux selon Delfausse privilégier les matériaux recyclés. De même, utiliser moins de matériau d'emballage ne suffit pas : l'éco-conception doit être poussée au point d'intégrer le recyclage. Pour Delfausse, la mise en place coordonnée d'une filière de récupération des emballages en vue de recyclage s'avère incontournable. / Tiré du web anglo-saxon par Packaging-France / cosmeticsdesign.com