La capsule à vis gagne du terrain

Lundi 26 Avril 2004

Qui va l'emporter dans le bouchage du vin : liège, synthétique ou capsule à vis ? Sans doute chacun aura-t-il sa place mais il est difficile de savoir avec quelle part de marché. Une chose semble certaine, la capsule à vis lancée dans les années 1960 par Péchiney Capsules gagne du terrain dans les mentalités : de 2% du marché en 2002, sa part devrait passer à 5,5% en 2010 alors que les classiques passeraient de 71 à 69% et les synthétiques resteraient stables (5,5% contre 5% actuellement), selon une étude de Supreme Court. Une autre étude, de Wine Business, montre que le changement du bouchage vers le synthétique ou à vis se fait sur une base de prix (prix inférieur à 10 dollars). Une troisième étude, de Wine Intelligence, confirme : le liège domine (fermeture la plus appropriée pour 58% des sondés contre 10,1% pour le synthétique et 2,1% pour le boucahge à vis). Pour 86,7% des sondés, le liège présuppose une image de qualité. On constate cependant une évolution en faveur du bouchon à vis. Dans le monde, la capsule à vis, tous fabricants confondus, représentait 80 millions d'unités en 2000 mais est passée à 350 millions en 2003. Et les prévisions sont du double pour 2004, ce qui met le milliard à portée de main. La capsule à vis commence à prendre pied sur le marché français. / Emballage Digest