Différenciation et productivité : les deux mamelles du marché du lait
Lundi 27 Décembre 2004
Sur le marché des laits (et crèmes) aseptisés, les producteurs demandent avant tout deux choses à l'industrie de l'emballage : de la différenciation et de la productivité. Un défi que SIG Combibloc, Elopak et Tetra Pak s'acharnent à relever, même si parfois leurs clients veulent le beurre et l'argent du beurre (cadences multiples, formats multiples, sur plusieurs lignes ou tout-en-un, avec options tels bouchons, poignées, etc.).Design pour la différenciation
Le design demeure la première source de différenciation, celle la plus visible pour le consommateur. Actuellement l'innovation-design est portée par le "Combishape" de SIG-Combibloc (brique ovale) et les Gable-Top (briques à toit pointu) "Pure-Pack Curve" d'Elopak (brique rectangulaire ou carrée aux angles non droits mais en forme de "S" allongé). Décliné en Mini-Diamond Pure Pack et Pure Pack Diamond Curve (mini-briques de 200 à 500ml sur fond carré de 57mm de côté, avec bouchon plastique à vis sur une des pentes du toit), l'emballage peut prendre une quarantaine de formes différentes. Le Combishape de son côté, utilisé en Espagne par une filiale de Capsa pour un lait santé haut-de-gamme , dont 2 millions d'unités se seraient vendues en 2 mois, vient de surgir sur le marché français des jus de fruits (Joker) . Tetra Pak de son côté essaye toujours de faire progresser sa gamme Tetra Prisma, lancée en 1997 (fond carré mais de forme octogonale). Mais le succès sur le segment du lait n'est pas patent, puisque seuls Pascual en Espagne et Parmalat en Italie l'ont adoptée. Tetra Pak compte sur les niches (laits aromatisés, infantiles, biologiques, survitaminés...) pour son format Tetra Prisma 500ml.Conditionneuses pour la productivité
Sur le marché des machines, la course à de meilleures cadences s'accompagne paradoxalement d'une recherche de simplification des outils. Hormis la conditionneuse pour les Combishape (qui met en uvre trois rouleaux du même matériau et un poste de découpe pour le sommet et la base de la brique ovale, les élements étant thermoscellés et non collés ), qui atteint les 10.000 briques d'un litre par heure, les différentes machines utilisent quasiment toutes les mêmes techniques. Rémy Sidel est plus performant sur sa remplisseuse de bouteilles PET, avec 18.000 bouteilles d'un litre par heure. Tetra Pak joue la rapidité avec ses lignes A3 Flex et A3 Speed (jusqu'à 15.000 briques/heure), qui commencent à bien s'implanter mondialement (mais pas en France où seule une ligne est installée). Elopak de son côté, reste grand spécialiste du lait ultra-frais, et son procédé Extended Shelf Life (ESL), installé sur des machines "ultra-clean", permet d'augmenter les DLC de 8 à 15 jours. A noter que tous les fabricants sont confrontés à un autre défi, qui concerne les bouteilles en PET : le contrôle d'étanchéité, nécessitant l'installation de nouvelles machines spécifiques. / Revue Laitière FrançaiseSélection Blogs
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