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Claranor innove sur la décontamination des emballages

Vendredi 05 Mars 2010

La société Claranor, start-up née en 2005 et basée à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence), propose un traitement décontaminant des emballages industriels basé sur un process de lumière pulsée moins polluant que ceux actuellement utilisés (par chimie ou par irradiation). "Notre technologie repose sur des lampes à vapeur de xénon qui éclairent la matière par des flashs de 0,2 millisecondes. Cette forte intensité créé une différence de température et de pression qui font éclater les micro-organismes tandis que les UV empêchent toute vie cellulaire possible" explique ainsi François Cazalas, ingénieur environnement et dirigeant de Claranor. Décontaminant aujourd'hui bouchons, coupelles, opercules, pots et même prothèses médicales, Claranor a industrialisé son process dès 2006 en remportant un gros contrat chez Nestlé Waters : "Notre vraie innovation, c'est de proposer une cadence de 5 flashs par seconde. c'est une avance technologique incomparable". Il insiste au passage sur la réduction des coûts que permet la lumière pulsée qui permettrait de réduire par 2 l'investissement et par 5 les frais de fonctionnement par rapport à un traitement chimique. Le retour sur investissement serait de 12 à 15 mois pour un industriel qui utiliserait aujourd'hui des technologies irradiantes. Aujourd'hui, Claranor laisse 60% de sa distribution à des fabricants de machines intégrateurs (Sidel, Tetra Pak, Sérac, KHS...) pour se concentrer sur l'innovation : "Il y a encore des objets où le radiatif doit être utilisé en complément, comme les prothèses. De même, une bouteille ne peut se traiter que par la chimie. Mais nous progressons sur ce sujet. Nous travaillons ainsi sur des guides de lumière pour faire descendre le flash à l’intérieur de la bouteille". / cleantechrepublic.com

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