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Aluminium : comment la valeur a glissé du produit usiné au lingot brut

Mercredi 14 Novembre 2007

Maurice Lappara, président de l'Institut pour l'histoire de l'aluminium, ancien de Péchiney, explique comment l'industrie de l'aluminium a évolué au cours du siècle. Cette industrie, résumable en 4 étapes que sont l'extraction de la bauxite, sa transformation en alumine, la production par électrolyse de lingots d'aluminium puis la transformation des ces lingots en produits finis, a toujours été assez fortement intégrée : les trois premières étapes étaient dès le début le fait d'une même entreprise. L'explosion de la demande après-guerre (on passe de 1 million de tonnes produites en 1945 à 10 millions en 1960) a favorisé l'intégration aval, les producteurs d'aluminium souhaitant augmenter leur marché en créant eux-mêmes le besoin. A partir des années 1970, les grands groupes miniers (Rio Tinto, BHP-Billiton...) commencent à valoriser leurs sources d'énergie fossiles par la production d'aluminium (grossse consommatrice d'énergie). L'arrivée de ces poids lourds de la mine casse l'entente informelle des 6 grands aluminiers de la planète (Alcoa, Alcan, Rynolds, Kaiser, Péchiney, Alusuisse) autour de la question du prix : en 1978, le métal blanc est coté sur le London Metal Exchange. Dès lors, face à des prix qui ne sont plus contrôlés que par la loi de l'offre et la demande, la filière réalise que sa plus-value passe du produit fini au lingot. L'industrie de la transformation (comme l'emballage par exemple) intéresse moins, et les grands producteurs s'en désengagent... / Le Monde

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